Suite de : LA LIBERTÉ 3
et cet article sera pour LA CARTE DE FRANCE DES PAYSAGES
DE CANELLE
Après avoir découvert la Statue de la Liberté du jardin du Luxembourg, j'ai repris aussitôt le métro direction le pont de Grenelle. (station Javel), et après une petite marche à pied, me voici sur le quai de Grenelle. Je l'aperçois, le visage tourné en direction des Etats Unis, elle n'est pas si imposante que sa soeur à New York bien sûr, mais du haut de ses 11, 50 mètres, elle domine d'assez haut la Seine. C'est la reproduction exacte de la statue élevée au XIXème siècle à New York, grâce à la collaboration de Auguste Bartholdi et de Gustave Eiffel. Ce modèle est celui d'une femme vêtue d'une couronne et d'une toge, un flambeau au bout des bras. L'inscription qui y est gravée établit une relation entre la guerre d'indépendance américaine et la révolution française de 1789. Quelques arbres sont plantés à sa base, et c'est ici que commence l'Ile aux Cygnes.
ça y est je suis sur le quai de Grenelle, entre les péniches je l'aperçois.
Derrière ELLE, la maison de Radio France située sur le quai J. F. Kennedy Avançons plus loin,
je suis maintenant engagée sur le pont, allons la découvrir de plus près..
me voici juste derrière elle, mais je ne peux descendre à ses pieds
pour la voir de face, aujourd'hui l'accès à l'Ile aux Cygnes est fermé
pour travaux, dommage.
Je suis en plein milieu du pont, et je le sens bouger sous
mes pieds à cause d'un vent violent en ce début février,
Voilà, j'ai presque traversé le pont. Au fond les tours du Beau Grenelle
D'après Le Figaro, c'est le 24 juin 1889 que la statue entreprend son voyage
pour le pont de Grenelle. Posée droite, sur un énorme plancher que l'on fait glisser à l'aide d'un treuil, sur des madriers bien graissés. Quatre jours plus tard la moitié du parcours rue de Chazelles-Ternes - allée des Cygnes, via le chemin de ronde, le Ranelagh (pour contourner la gare de Passy) et la rue de l'Assomption, n'est pas fait. On a alors l'idée de remplacer le treuil par un des rouleaux compresseurs de la Ville de Paris, mais il faut toujours s'arrêter tous les dix mètres pour déplacer les madriers de l'arrière vers l'avant. La foule se presse pour voir passer dans un bruit d'enfer cette grande dame dont le bras levé arrache les branchages qui la déguisent peu à peu en druidesse.
L'inauguration a lieu le 4 juillet 1889 à 14 heures en présence du président Carnot et de monsieur Whitelaw-Reid, ministre plénipotentiaire des Etats-Unis, qui a tenu le matin même à déposer une couronne sur la tombe de La Fayette au cimetière de Picpus. Parmi les personnalités citons messieurs Spuller, Chautemps, Poubelle, Alphand, Bartholdi et Ferdinand de Lesseps accompagné d'une de ses filles. Mais Bartholdi est triste car si la statue de New-York fait face à la mer, celle de Paris a été tournée vers les bâtiments de l'Exposition au lieu de regarder sa grande soeur.
Cela sera rectifié pour l'exposition universelle de 1937. D'autre part, un vide subsiste place des Etats-Unis ; pour le combler le journaliste américain Joseph Pulitzer offre, en 1895, à la Ville de Paris une autre sculpture de Bartholdi réalisée en 1890 : La Fayette et Washington, qui est aujourd'hui encore sur le même emplacement.
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A SUIVRE ....
commentaires
Gé 12/04/2011 19:44
*Mamylou* 13/04/2011 12:57
Ophrys 11/04/2011 04:05
*Mamylou* 11/04/2011 12:57
MEMEYOYO 10/04/2011 17:07
*Mamylou* 10/04/2011 18:22
Littorine 10/04/2011 11:38
*Mamylou* 10/04/2011 15:47
pasteline 09/04/2011 18:25
*Mamylou* 10/04/2011 15:45
Agnès 09/04/2011 17:30
*Mamylou* 09/04/2011 18:07
canelle56 09/04/2011 17:16
*Mamylou* 09/04/2011 18:08